• Manuscrit sur papier. XVIe siècle
    Livre scolaire avec commentaires interlinéaires
    Athènes, Bibliothèque nationale de Grèce, EBE 1055
  • Antiquités étrusques, grecques et romaines, tirées du cabinet de M. Hamilton... vol. 3 Pierre-François Hugues d'Hancarville (1719-1805), graveur, 1766-1767.
    BnF, Estampes et Photographie, AC-30-FOL
    © Bibliothèque nationale de France
  • Boccace, auteur, Lyon, vers 1435-1440.
    BnF, Manuscrits, français 229 fol. 29
    © Bibliothèque nationale de France
    Pâris à peine mort, deux de ses frères se disputent la main d'Hélène. Elle épouse à contrecœur Déiphobe tandis qu'Hélénos quitte Troie pour l'Ida où les Grecs le capturent. Devin, Hélénos leur dévoile les oracles troyens contre la vie sauve. Troie tombera cet été sous trois conditions : que la clavicule de Pélops protège le camp ; que Néoptolème, le fils d'Achille, entre dans la bataille ; que le Palladion soit enlevé. Aussitôt on part chercher les ossements et le jeune Néoptolème, âgé de douze ans. Ulysse vole le Palladion, s'introduisant déguenillé dans la cité en se faisant passer pour un esclave en fuite. Hélène le reconnaît pourtant mais accepte de ne rien dire.
  • Interprétations d'Homère dans l'Iliade et dans l'Odyssée
    Edition à Venise : Aldus, 1521-1528
    Athènes, Bibliothèque nationale de Grèce, ΕΦ-4504
  • Les Travaux d'Ulysse
    Theodor van Thulden (1606-1669?), graveur ; Le Primatice (1504-1570), peintre ; Niccolò dell' Abbate (1509-1571), peintre, Paris, Pierre Mariette, 1633.
    Gravure à l'eau-forte. Planche 4
    BnF, Estampes et Photographie, SNR-3 Van Thulden
    © Bibliothèque nationale de France
    La gravure porte le commentaire suivant : "Ulysse pille la ville des Cicioniens, et par la sanglante défaite de plusieurs de ses compagnons, qui demeurent sur la place, il éprouve à son dommage, qu'il est dangereux d'attaquer autrui chez soi, ou du moins de jouir d'une entière victoire en combattant, et de ne pas sentir qu'Hercule ne peut rien contre deux, et qu'il faut que la moindre force cède à la plus grande."
  • Histoire ancienne jusqu'à césar
    Ouest de la France, 1467.
    BnF, Manuscrits, français 254, f. 143
    © Bibliothèque nationale de France
    Dans cette enluminure, la tempête qui surprend les Grecs se manifeste surtout par les vents, la mer paraissant fort peu dangereuse par elle-même. Contrairement à ce qu'assure le récit, les bateaux, tenus par leur ancre, ne semblent pas risquer le naufrage.
  • Les Travaux d'Ulysse
    Theodor van Thulden (1606-1669?), graveur ; Le Primatice (1504-1570), peintre ; Niccolò dell' Abbate (1509-1571), peintre, Paris, Pierre Mariette, 1633.
    Gravure à l'eau-forte. Planche 5
    BnF, Estampes et Photographie, SNR-3 Van Thulden
    © Bibliothèque nationale de France
    La gravure porte le commentaire suivant : "Après une tempête de neuf jours, Ulysse est jeté sur la côte des Lotophages, afin de savoir quels gens c'étaient, il envoie à terre quelques-uns de ses compagnons qui n'ont pas plutôt goûté des fruits de cette contrée qu'ils oublient celle de leur naissance. Mais la juste sévérité de leur chef les remet enfin dans le devoir, et les contraint de retourner aux vaisseaux. Ce qui nous apprend qu'un brave courage doit toujours agir de bonne façon et châtier la mollesse de ceux qui le suivent."
  • The Iliad of Homer, part II, pl. 11
    Tommaso Piroli (1750-1824), graveur ; John Flaxman (1755-1826), dessinateur, Rome, 1793.
    BnF, Estampes et Photographie, Ta-6-Pet. fol.
    © Bibliothèque nationale de France
    Enfermé avec ses compagnons par le Cyclope Polyphème, Ulysse enivre ce dernier : ses compagnons l'observent, prudents… il parviendra ensuite à lui crever son œil unique et à lui échapper.
  • The Iliad of Homer, part I, pl. 31
    Tommaso Piroli (1750-1824), graveur ; John Flaxman (1755-1826), dessinateur, Rome, 1793. BnF, Estampes et Photographie, Ta-6-Pet. fol. © Bibliothèque nationale de France À la prière d'Achille relayée par la messagère Iris, les Vents soufflent et enflamment le bûcher où est posé le corps de Patrocle, très vite réduit en cendres.
  • Les Travaux d'Ulysse
    Theodor van Thulden (1606-1669?), graveur ; Le Primatice (1504-1570), peintre ; Niccolò dell' Abbate (1509-1571), peintre, Paris, Pierre Mariette, 1633.
    Gravure à l'eau-forte. Planche 17
    BnF, Estampes et Photographie, SNR-3 Van Thulden
    © Bibliothèque nationale de France
    La gravure porte le commentaire suivant : "Ulysse arrive au pays des Lestrygons, le roi desquels, qu'on nommait Antiphatès, lui mange deux de ses gens. Ce qui sert de preuve, que les grands hommes ont beaucoup à souffrir en voyant le monde, et qu'ils ne doivent jamais attendre des tyrans que des actions de barbarie et d'infidélité."
  • Métamorphoses
    Ovide (0043 av. J.-C.-0017), auteur ; Antonio Tempesta (1555-1630), graveur ; Peeter I De Jode (1570-1634), éditeur, 1606.
    BnF, Estampes et Photographie, Sb-3-4, pl. 135
    © Bibliothèque nationale de France
  • De historia stirpium commentarii insignes
    Leonhart Fuchs (1501-1566), auteur, Bâle, Isengrin, 1542.
    In-fol., pièces limin. et 897 p., fig. en coul.
    BnF, Réserve des livres rares, RES-TE 142-30, f. 530
    © Bibliothèque nationale de France
    Quelle substance donne Circé aux compagnons d'Ulysse pour les transformer en porcs quand, "leur ayant battu dans son vin de Pramnos du fromage, de la farine et du miel vert, elle ajoute au mélange une drogue funeste, pour leur ôter tout souvenir de la patrie" (Odyssée, X, 234-236, trad. Bérard) ? Les scientifiques ont essayé de reconnaître dans cette substance imaginaire une plante réelle. Leonhard Fuchs (1501-1566), physicien et botaniste allemand, rappelle dans son Historia stirpium que les Grecs nommaient la mandragore kirkaia, herbe de Circé. En grec ancien, kirkaia est aussi un nom commun qui désigne toute plante employée dans un sortilège. D'autres botanistes ont pensé que l'herbe de Circé pouvait être la jusquiame noire, la belladone ou le Datura stramonium L. Ces plantes sont des solanacées qui possèdent toutes le même principe toxique, l'atropine. Pour la pharmacologie moderne, le délire de transformation des compagnons d'Ulysse serait dû à cette substance.
  • Peintre de Dolon, Lucanie (Italie du Sud), début du IVe siècle av. J.-C..
    Cratère en cloche à figures rouges
    BnF, Monnaies, Médailles et Antiques, De Ridder 422
    © Bibliothèque nationale de France
    Son voyage au Pays des Morts est l'épreuve la plus effroyable du périple d'Ulysse. Rien qu'à l'idée, il en est épouvanté. Le rituel auquel Ulysse doit se plier est si précis qu'il provient certainement de rites archaïques observés dans cette aire méphitique où une Sybille délivrait encore des oracles sous les Romains.
  • Les Travaux d'Ulysse
    D'après Theodor van Thulden (1606-1669?), Paris, Pierre Mariette, 1633.
    Gravure à l'eau-forte
    BnF, Estampes et Photographie, Sa Mat 9 (3)
    © Bibliothèque nationale de France
  • Céramique corinthienne, vers 600 av. J.-C..
    Argile recouverte d'un engobe beige ; décor en vernis noir. H. 7,5 cm ; L. 8 cm
    BnF, Monnaies, Médailles et Antiques, De Ridder 200
    © Bibliothèque nationale de France
    Ce vase à parfum, à l'orifice percé au sommet de la tête de la Sirène, pouvait être suspendu en passant un lien dans deux trous situés de part et d'autre du visage. Au VIIe et au début du VIe siècle avant J.-C., de petits vases à parfum en forme d'animaux, souvent fantastiques, ont été produits par les ateliers de Corinthe et largement exportés. Cette Sirène est contemporaine des premières représentations de la légende homérique "d'Ulysse et les Sirènes", sur des aryballes corinthiens à figures noires des alentours de 600 avant J.-C., tel ceux de Boston et de Bâle, mais les premières figurations d'oiseaux à tête humaine apparaissent dans la céramique orientalisante dès la fin du VIIIe siècle avant J.-C. La "femme-oiseau" devient un motif décoratif très apprécié aux VIIe et VIe siècles avant J.-C. Ici, outre le décor caractéristique de petits points, les ailes sont minutieusement détaillées, et le visage se rapproche de ceux du "groupe du visage attentif" défini par Ducat ("Les vases plastiques corinthiens", BCH, no 87, 1963, p. 439), daté du Corinthien moyen.
  • Figures d'Homère dessinées d'après l'antique, Tome second : Odyssée
    Johann Heinrich Wilhelm Tischbein (1751-1829), dessinateur ; Christian Gottlob Heyne (1729-1812), auteur, Metz, 1801, d'après un original du IIe siècle av. J.-C..
    BnF, Estampes et Photographie, Ta 4, t. 2 f. 1
    © Bibliothèque nationale de France
  • Figures d'Homère dessinées d'après l'antique, Tome second : Odyssée
    Johann Heinrich Wilhelm Tischbein (1751-1829), dessinateur ; Christian Gottlob Heyne (1729-1812), auteur, Metz, 1801, d'après un original du IIe siècle av. J.-C..
    BnF, Estampes et Photographie, Ta 4, t. 2 f. 38
    © Bibliothèque nationale de France
    Ces monstres ont exercé une fascination durable et inspiré des théories psychanalytiques, qui voient dans le voyage d’Ulysse un périple de l’être humain à travers ses propres pulsions. La menace d’engloutissement et de dévoration que représente Charybde, et la nature à la fois canine, féminine et marine de Scylla renverraient ainsi à une angoisse de castration. Leur nature hybride et sauvage renvoie à la peur de la transgression, inscrite dans les lois de la civilisation. Euripide compare ainsi Médée, jalouse jusqu’au meurtre, à Scylla, modèle de la femme fatale.
    Le nom de Scylla rapproche les termes grecs skulax "jeune chienne" et skullô "écorcher, déchirer". Elle pousse un "cri retentissant", tel un aboiement qu'amplifient les parois de la grotte où elle niche, sous la pointe rocheuse calabraise qui porte son nom.
  • The Iliad of Homer, part II, pl. 15
    Tommaso Piroli (1750-1824), graveur ; John Flaxman (1755-1826), dessinateur, Rome, 1793.
    BnF, Estampes et Photographie, Ta-6-Pet. fol.
    © Bibliothèque nationale de France
    Choisissant d'éviter Charybde sur les conseils de Circé, Ulysse passe près de Scylla qui dévore six de ses compagnons.
  • Figures d'Homère dessinées d'après l'antique, Tome second : Odyssée
    Johann Heinrich Wilhelm Tischbein (1751-1829), dessinateur ; Christian Gottlob Heyne (1729-1812), auteur, Metz, 1801, d'après un original du IIe siècle av. J.-C.. BnF, Estampes et Photographie, Ta 4, t. 2 f. 25 © Bibliothèque nationale de France Dans une nature luxuriante, les bœufs sacrés paissent tranquillement dans l'île du Soleil. C'est une épreuve pour les compagnons d'Ulysse retenus là un mois et ne devant se nourrir que de poissons. Avides de viande, ils rôtissent quelques vaches au mépris de l'interdit divin. De plus ils violent les rites du sacrifice en substituant des feuilles de chênes, symbole de vie sauvage, au blé et à l'orge de rigueur, en employant l'eau à la place du vin.
  • Monnaie de Carie (Rhodes), IIIe siècle av. J.-C.
    Tétradrachme en argent
    BnF, Monnaies, Médailles et Antiques, Luynes 2723
    © Bibliothèque nationale de France
  • Compositions décoratives par Gaston de Latenay
    Homère. H. Piazza (Paris) 1899 Latenay, Gaston de. Illustrateur
    Leconte de Lisle, Charles-Marie (1818-1894). Traducteur
    monographie imprimée Français language.label.français 1 vol. (50 p.) : ill. ; in-4°
    domaine public Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES G-YB-5
    © Bibliothèque nationale de France
  • Giovanni Calandrelli (1784-1853), graveur, vers 1835.
    Intaille en agate brune à monture dorée, signée Dioscouridou (2,2 x 3,2 cm ; avec monture : 4,5 x 5 cm)
    BnF, Monnaies, Médailles et Antiques, H 2950
    © Bibliothèque nationale de France
    Ulysse chez les Phéaciens, devant Alcinoos, pleure, la tête dans les mains, au récit de la guerre de Troie chantée par l'aède Démodocos. Cette intaille fait partie d'une série à sujets héroïques et mythologiques, dont plusieurs tirés de l'Iliade et de l'Odyssée. Sont conservés au Cabinet des médailles : La mort d'Achille, Andromaque et Astyanax entre Pyrrhus et Ulysse, La veillée du corps de Patrocle, Achille traînant le corps d'Hector, Thétis consolant Achille. Ces intailles proviennent de la collection Poniatowski, un temps considérée comme antique, qui connut son heure de gloire, les pierres portant toutes des signatures de graveurs grecs célèbres, comme Dioscoride, ou inventés. Cependant l'iconographie, qui s'attache à la lettre aux descriptions littéraires, est bien loin de l'Antiquité. Un certain nombre de ces intailles sont l'œuvre du graveur Calandrelli, comme celle-ci, dont le dessin préparatoire est conservé à Berlin.
  • The Iliad of Homer, part II, pl. 27
    Tommaso Piroli (1750-1824), graveur ; John Flaxman (1755-1826), dessinateur, Rome, 1793.
    BnF, Estampes et Photographie, Ta-6-Pet. fol.
    © Bibliothèque nationale de France
    Pénélope, ayant reconnu que le vainqueur est son cher Ulysse, pour qui elle gémissait depuis si longtemps, court l'embrasser et montre les plus vifs transports de joie.
  • Vignettes pour Homère ; cinquante gravures reliées en un volume illustrant l'Iliade et l'Odyssée
    James Fittler (1758-1835) ; Henry Singleton (1766-1839), peintre, Londres, F. J. Du Roveray, 1er octobre 1805.
    BnF, Estampes et Photographie, Ta 5, f. 39
    © Bibliothèque nationale de France